Les propriétaires ont acheté ce chalet il y a quelques années. Après le passage de l’hiver, l’envie de rénover l’intérieur et d’améliorer le confort est apparue. Par ailleurs, ils souhaitaient se libérer du chauffage électrique direct; énorme consommateur d’énergie.
IMPACT LIVING a tout d’abord établi différents scénarios de rénovation et réalisé une analyse de la qualité de l’enveloppe du bâtiment. Cette dernière a démontré que l’isolation des murs ne nécessitait pas d’être renforcée. Par contre, des potentiels d’économies d’énergie se trouvaient au niveau de la cave et de la toiture. Enfin, que ce soit en vue de chauffer le chalet au bois ou avec une pompe-à-chaleur, un réseau de radiateurs hydrauliques devait être installé.
Afin de réduire les coûts de maintenance au minimum et de profiter d’un système automatique, une pompe-à-chaleur air-eau paraissait la meilleure solution. Toutefois, ces machines sont interdites par le canton de Vaud au-dessus de 1000m d’altitude, alors que ce chalet se trouve à 1300m. La raison de cette interdiction est que certaines machines offrent de trop faibles rendements à ces altitudes. IMPACT LIVING a donc dimensionné un système cohérent, à la performance accrue et sollicité les dérogations nécessaires.
Le traitement architectural de la toiture – seul élément visible du projet – a été particulièrement soigné. Les raccords de ferblanterie, les grilles de ventilation et le choix des tuiles ont été proprement planifiés et discutés dans le détail avec les propriétaires.
Enfin, la pompe-à-chaleur a été placée dans l’ancienne réserve de bois afin de la cacher des voisins. Le modèle retenu est non seulement performant en altitude, mais également absolument silencieux: élément impératif dans un havre de paix et de nature comme Gryon.